Rêver de liberté, passer telle une ondée
Un jour d’été perdu sous des flots imprévus
Pouvoir me réfugier, au cœur des objets
Oubliés dans les rues, par tous ces inconnus
Qui foulent ma maison ou est-ce une prison ?
Ils regardent ailleurs, car ils ont un peu peur
De voir de ces raisons qui minent la vision
Puisque cette demeure, n’est qu’en fait qu’un leurre.
Si je pouvais sans ailes, atteindre un jour le ciel
Vivre dans un nuage, qui de tout temps voyage
Et parfois tomber frêle, sur un front qui ruisselle
D’un amour volage, d’une envie de partage,
Enfin m’épanouir au reflet d’un sourire
Que je n’ai plus depuis, ce fameux jour de pluie
Ou j’ai dû me construire, au coin de cet empire
Un pitoyable abri de carton, de débris.
Si on me permettait, une fois dans l’année
D’être une goutte d’eau, dans un océan chaud
Me blottir, me noyer, dans des bras familiers
Rouler dans le chaos des gestes amicaux.
Ne subir l’orage, le froid qui s’en dégage
Devenir liquide et m’abattre limpide
Sur ce trottoir en nage, où je suis pris en otage
Par cette vie fétide de misère et de vide.
Un jour d’été perdu sous des flots imprévus
Pouvoir me réfugier, au cœur des objets
Oubliés dans les rues, par tous ces inconnus
Qui foulent ma maison ou est-ce une prison ?
Ils regardent ailleurs, car ils ont un peu peur
De voir de ces raisons qui minent la vision
Puisque cette demeure, n’est qu’en fait qu’un leurre.
Si je pouvais sans ailes, atteindre un jour le ciel
Vivre dans un nuage, qui de tout temps voyage
Et parfois tomber frêle, sur un front qui ruisselle
D’un amour volage, d’une envie de partage,
Enfin m’épanouir au reflet d’un sourire
Que je n’ai plus depuis, ce fameux jour de pluie
Ou j’ai dû me construire, au coin de cet empire
Un pitoyable abri de carton, de débris.
Si on me permettait, une fois dans l’année
D’être une goutte d’eau, dans un océan chaud
Me blottir, me noyer, dans des bras familiers
Rouler dans le chaos des gestes amicaux.
Ne subir l’orage, le froid qui s’en dégage
Devenir liquide et m’abattre limpide
Sur ce trottoir en nage, où je suis pris en otage
Par cette vie fétide de misère et de vide.